Psychogénéalogie
Transmissions familiales conscientes et inconscientes, blocages, génosociogramme, génogramme, dates anniversaires, loyautés familiales, répétitions, naissances, décès, maladies, traumatismes, transgénérationnel, famille, héritages, valeurs, croyances, libération, inconscient familial et collectif, prénoms, noms de famille, ancêtres, non-dits, secrets, changement, conflits, deuils, fratrie, générations, filiation, psyché familiale, choix de professions,
Parfois dans la vie, nous sommes face à un blocage qu’il soit d’ordre personnel ( problématiques de couple, schéma répétitif, difficultés à s’écouter, à être entendu-e, relations parent-enfant compliquées, problématique liée à l’argent…) ou professionnel ( inconfort dans son travail, changements fréquents ou au contraire incapacité à quitter un poste qui ne convient pas, difficultés relationnelles au travail, poste pas à la hauteur de sa valeur…). La Psychogénéalogie peut vous aider à prendre du recul et vous délester de certains bagages un peu trop encombrants!
Dans mon parcours de formation pour devenir Psychogénéalogiste, je me suis centrée sur la problématique des blocages dans les apprentissages et comment les lever en travaillant sur son histoire familiale. Pourquoi tel-le ado ressent des angoisses très fortes qui l’empêchent d’aller au lycée? Pourquoi tel-le collégien-ne ne retient pas les dates d’histoire? Pourquoi cet-te enfant a des problèmes de concentration? Pourquoi cet-te autre s’agite en tout sens? Et celui -celle qui fait toujours le-la pitre
En quoi consiste un accompagnement en Psychogénéalogie?
Nous échangeons tout d’abord ensemble pendant une première séance où nous travaillons sur votre demande précise, ce que vous cherchez à débloquer dans votre vie actuelle.
Êtes-vous régulièrement confronté-e à des problématiques d’argent?
Faites-vous les « mauvais » choix en matière de couple?
Vous n’êtes pas épanoui-e dans votre métier?
Vous ne parvenez pas à apprendre comme si vous ne deviez pas savoir?
Vous vous sentez empêché-e d’aller au bout de projets sans savoir pourquoi?
Vous souffrez de crises d’angoisse sans raison apparente? Votre enfant a une problématique scolaire non résolue?
Cet accompagnement ne se substitue pas à un suivi médical. Il permet de vous aider à vous alléger de certains bagages familiaux souvent inconscients qui vous empêchent d’avancer comme vous le souhaiteriez.
Au fil des séances, vous construisez votre génosociogramme pour remettre de la compréhension sur votre histoire familiale pour mieux vous saisir de votre liberté individuelle et alléger les problématiques de la génération suivante.
Le nombre de séances dépend de la problématique de chacun et de son rythme de recherches personnelles.
Durée de la séance : 1 h
Tarif : 60 €.
En présentiel et/ou en visio
Lectures sur le sujet
Extrait du livre de Serge Tisseron.
Une petite fille, Jeanne a souffert d’être mise à l’écart d’un secret familial, celui de son origine. « Sa mère à bout d’arguments pour justifier son silence, demanda finalement à Jeanne à quel moment elle aurait dû, d’après elle, lui dire la vérité. La petite fille lui répondit sans hésiter: « Vous auriez dû me le dire quand j’étais toute petite; j’aurais rien compris, j’aurais pas pleuré, mais j’aurais tout su. » Et Serge Tisseron d’ajouter: » On ne saurait mieux dire! »
Ceci n’est qu’un extrait, dévoiler un secret ou non dépend de beaucoup d’éléments, la gravité du secret, l’impact sur les générations suivantes, les mots utilisés pour le dire et tant d’autres éléments!
Voici “le conte des enfants clowns”, extrait du Livre de Jacques Salomé « Contes à guérir, Contes à grandir ».
J’ai été 17 ans Professeur de Français, j’ai une lecture fluide des textes mais quand en cabinet, je ressens qu’un enfant clown cache autre chose et que je lis ce conte à haute voix, je bute sur les mots, je ressens quelque chose de très fort. Et en effet, dans la plupart des cas, la compréhension de l’histoire familiale permet de mieux comprendre et de lever le blocage. ça soulage aussi l’enfant, l’ado qui pouvait se sentir nul.
Voici donc ce conte:
” Il était une fois, dans la même cour d’école, d’une école de ce pays, trois enfants qui passaient tout leur temps à « faire le clown ».Comme disait l’instituteur aux parents : Ils ne savent faire que ça ! Je ne sais pas si vous le savez, vous qui me lisez ou m’écoutez, dans un enfant qui fait le clown, il y a deux enfants qui se cachent :
- Un enfant triste
- Et un enfant joyeux ou apparemment joyeux, qui sert justement à cacher l’enfant triste.
Vous allez me demander, car votre curiosité est insatiable : « D’où vient-elle cette tristesse qu’il y a chez l’enfant triste qui se cache derrière l’enfant qui fait le clown ? Qui fait des bêtises pour faire rire les autres ? » Parce que, vous l’avez remarqué, l’enfant clown ne rit pas tellement au fond, il fait rire les autres, ça oui ! Ça fait même rire l’institutrice ou l’instituteur, mais pas toujours ! D’accord, un enfant clown, dit des choses drôles, sait mimer, sait jouer avec les mots, sait faire le chat, ou imiter un éléphant qui dort, ou le directeur qui vient rappeler d’une voix grave et désolée qu’ « après avoir fait caca il faut tirer la chasse d’eau… », ou que « ça ne sert à rien de chauffer une classe si on laisse ouvertes les fenêtres de cette même classe… ».
Mais ne nous égarons pas. Vous m’avez bien demandé d’où vient cette tristesse qu’il y a chez l’enfant triste qui fait le clown ? D’abord, je dois vous dire qu’elle vient de très loin. En fait, du fin fond de son enfance. Pour Paul, par exemple, qui fait toujours le clown en se moquant des manières des autres, imitant tout ce qui passe à sa portée. Comment sait-il, cet enfant clown, que son père était un enfant triste ? Silencieux, toujours au bord des pleurs, replié sur lui-même… même si aujourd’hui son papa est capable de « casser la gueule à n’importe qui, hein ! ».
Et Georges, un autre enfant clown, comment sait-il que sa maman a vécu il y a très longtemps une grande tristesse dont elle n’a jamais pu parler ? Que Georges a bien entendue… en faisant justement le clown. Et pour le troisième de la bande, comment a-t-il deviné qu’il n’avait pas le droit d’être triste, qu’il devait toujours faire comme si tout allait bien ? A qui ferait-il de la peine s’il osait être triste ? Ce qui est sûr, voyez-vous, c’est qu’aucun de ces trois enfants clowns n’a jamais eu de témoignages de la part de l’un ou l’autre de ses parents….d’aucun. Et cependant, chacun à sa façon a entendu et tente de dire l’indicible. Là où des enseignants, des parents ne voient qu’un garnement faisant le pitre, il y a toujours un enfant méconnu, masqué, qui tente de révéler le possible d’une autre réalité. Et Dieu sait que j’en connais, des clowns ! Et vous, quels artifices employez-vous ? »
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